La maison d'Esomak et Myrielle

Myrielle s'est assise pour écouter Esomak. Sa tête légèrement inclinée, marquant un signe d'amusement, un léger sourire aux lèvres, elle écoute son bien-aimé.

Au fur et à mesure, son visage change, son émotion devient plus intense...

Les trois derniers vers résonnent dans sa tête, elle soutient le regard d'Eso, cherche ses mots, trop émue encore pour parler. Des larmes perlent à ses yeux.

Citation :

Il n'en finit pas cet artiste génial
Myrielle mon amour, d’une fête nuptiale
De me dire qu'il est temps que le bonheur m’inonde

Elle se lève et vient le rejoindre. Elle prend le visage de son compagnon entre ses mains, les yeux dans les yeux...

Mes mots n'égaleront pas les tiens si beaux si puissants...je souhaite ardemment composer avec toi la symphonie de notre vie future et que le bonheur qui nous inondera, rythme nos jours et nos nuits.
Je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai !

Myrielle embrasse Eso passionnément, voulant exprimer ainsi tout ce qu'elle n'a pas su dire.

coucou les amoureux !!!!! Votre parrain vient vous souhaiter le bonjour disons plutot la bonne nuit. que le nuit vous sois douce je m'en vais en ma batisse. Je passais en coup de vent. A une prochaine

Je suis desolé mon cher filleul mais le travail m'attend alors je cours vite. Je voulais juste vous saluer a bientot mes amis

"Bonjour messire, j'espère que je ne vous dérange, lui repondit Létinéda en souriant, légèrement gênée. J'accepterai bien volontiers votre thé, mais je ne voudrai pas vous prendre trop de votre temps pendant l'absence de votre dame."

Létinéda sourit à Esomak enn entrant, lui précisant :

"Votre dame m'avait invitée à vous rendre visite, j'ignorai qu'elle fut absente."

La jeune femme passa devant Esomak et rentra dans la pièce principale. Elle constata d'un souple coup d'oeil l'ordre et la cheleur qui y régnait.

"C'est convivial, chez vous, on le remarque de suite. Je ne me rappelle plus ce qu'est une maison..."

La voix de Létinéda se brisa légèrement sur le dernier mot. Des souvenirs lui revenaient en mémoire.

Létinéda regardait Esomak faire et sourit malgré en elle en remarquant que son hôte était peu habitué aux tâches domestiques, somme toute fort féminine. Confortablement installée sur une chaise, le feu qui crépitait dans l'âtre, la jeune femme se sentait en confiance.

"Messire Esomak, pour l'instant, comme tout vagabond, je dors où le hasard me guide. Ma première nuit, je l'ai passée près de votre lavoir, et vendredi dernier, je dois bien le dire, je me suis écroulée dans quelques ruelles près de la taverne où j'avais trop bu."

La jeune vagabonde rougit et détourna le regard ne voulant voir la déception dans les yeux de quelqu'un de si aimable.

"J'ai de la chance, reprit-elle en souriant, depuis que je suis dans votre ville, il fait beau, et je n'ai pas encore remarqué de chiens errants. Et grâce à la mine, je parviens à manger tous les jours."

Malgré elle, Létinéda referma légèrement les mains, sentant les ampoules que la pioche avait dessiné dans ses paumes, lui brûler quelque peu les chaires.

Eso ne pu s’empêcher d’éclater de rire en l’entendant parler de sa soirée arrosée à la taverne…
^^ ^^ Oui, Vendredi soir… je regrette de n’avoir pu être là… mais j’ai entendu parlé de cette soirée… Anslek ne se lasse pas de raconter à quel point vous savez … « lever le coude !! »

Eso fronce le sourcil…

Par contre, j’ignorais que vous dormiez à la belle étoile ……

Eso parait réfléchir un instant…

Ecoutez... je suis bien ennuyé que Myrielle ne soit pas là…
Voilà, nous avons à l’étage une chambre inoccupée… que je devais d’ailleurs occuper moi-même à l’origine... humm ... mais bon... Eso sourit…
Je pense sincèrement que Myrielle vous la proposerait, le temps que vous trouviez un logement…
Eso est embarrassé
Non, ce n’est pas possible…. Je ne peux pas vous laisser dormir dehors…même a cette saison les nuits sont fraîches et une averse est toujours possible !
Alors voilà, encore une fois c’est parce que je suis sûr que Myrielle le ferait… si vous le souhaitez, vous pouvez utiliser cette chambre.
De plus, vous verrez, elle est très calme (on entend pas le coq !) et le soleil du matin la rend très agréable…

Le léger mouvement des mains de Létinéda n’avait pas échappé à Eso… elle avait dû travailler à la mine… ‘Dieu que la vie est dure pour une vagabonde’ se dit-il…

Le thé était prés…

Tenez, buvez ça.. cela va vous faire du bien…

Mais dites moi… vous allez bientôt pouvoir acheter votre champ… cela devrait vous aider…

Létinéda ne savait plus que dire. La générosité d'Esomak la touchait réelement, et pour la première elle aurait vulu posséder plus que ses hardes pour pouvoir le remercier.

"Merci beaucoup sire Esomak. Vous êtes quelqu'un de très bon, et si vous êtes sûr que votre Dame me le porposerait, c'est avec plaisir et reconnaissance que j'accepte votre offre. Vous comprenez, jusqu'à présent des hommes vivant seul m'ont bien proposé de m'installer chez euxx, mais ce serait pas correct..."

La jeune femme rougit légèrement.

"Et puis je pourrai aider à la maison. Je ne suis point une grande ménagère mais je pourrai aider dans les corvées pénible votre dame. Aller chercher l'eau au puit ou faire la lessive..."

La vagabonde, but lentement une gorgée du thé préparé par Esomak et sourit.

"Il est très bon et je vous remercie encore messire. Pour tout, le toit comme le thé."

Létinéda prit une autre gorgée.

"Pour mon champ, en revanche, je ne sais pas encore trop quoi prendre. J'ai cru comprendre que le blé était recommandé mais je ne connais rien de cette culture. Et vous même ?"

Létinéda s'était errintée à la tâche. Elle partait à la mine de bonne heure, et ne rentrait que fort tard. Son manque d'expérience l'obligeait à tant d'heures pour effectuer son quotas d'or, mais par dessus tout, elle craignait de déranger le jeune couple chez qui elle vivait.

La gentillesse de Myrielle et la bonté d'Esomak l'avaient touchée au plus haut point, elle si peu habituée à ce que les autres s'occupe d'elle. Elle ne voulait pas déranger, et lorsqu'elle entra ce soir là , elle fut surprise de tant d'attention.

Myrielle lui avait laissé de quoi manger sur les braises et une part de gateau lui souriait sur la table. La jeune vagabonde, s'installa près du repas, l'englouttit en quelques bouchées rapide de qui ne mange pas tous les jours à sa faim, puis regagna silencieusement sa chambre.

Là elle découvrit les fleurs,en prit une qu'elle respira, et se coucha, une fleur sur son oreiller. Elle se leva avant l'aube, tira de l'eau au puits pour que Myruelle ne se fatigue point et tenta maladroitement d'écrire quelques mots, elle qui n'avait reçu que très peu d'instruction:

Mersi pour tou. J'va rentré avec la nui.
Létineda

La jeune fille se leva, soupira en voyant ses paumes si habîmée et prit ses affaires pour la mine.